mardi 29 janvier 2013

Joggeuse tuée à Nîmes : ce que l'on sait du suspect confondu par son ADN




Mis en ligne le 29 janvier 2013 à 21h23, mis à jour le 29 janvier 2013 à 22h35
L'enquête sur le meurtre de la joggeuse, le 26 janvier 2013.
L'enquête sur le meurtre de la joggeuse, le 26 janvier 2013. / Crédits : TF1 NEWS
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Tags :  fait-divers , nîmes
L'homme dont l'ADN a été retrouvé sur des objets trouvés à proximité du corps de la joggeuse découverte la semaine dernière dans la garrigue est âgé de 32 ans et vit chez sa mère à 300 mètres des lieux du crime. Devant les policiers, "il ne nie pas tout en bloc mais ne reconnaît pas tout".
Moins d'une semaine après la découverte du corps, à demi dénudé et présentant de nombreuses traces de blessures à l'arme blanche, d'une joggeuse dans la garrigue, dans un quartier de la périphérie de Nîmesun homme dont l'ADN a été retrouvé sur les lieux du crime était en garde à vue mardi. L'ADN de ce Britannique, âgé de 32 ans, a été retrouvé sur des objets trouvés à proximité du corps, a précisé le procureur adjoint de la République à Nîmes, Stéphane Bertrand, lors d'une conférence de presse, tandis que la garde à vue a été prolongée jusqu'à mercredi.

Devant les policiers, le suspect n'a pas fait d'aveux : "Il ne nie pas tout en bloc mais il ne reconnaît pas tout (...) On espère qu'il va progresser", a déclaré aux journalistes Gilles Soulié, patron de la PJ à Montpellier. Le policier et le magistrat n'ont voulu détailler l'identité de cet homme. Mais à la question de savoir s'ils étaient en contact avec la police britannique, M. Soulié a répondu : "pas encore".

Chez lui, "pas mal d'objets qui seraient en lien avec la scène de crime"
En effectuant une enquête de proximité dans le hameau de Courbessac, les policiers avaient remarqué cet homme vivant à 300 mètres des lieux du crime, qui présentait des blessures aux mains compatibles avec des griffures de ronces, selon le médecin légiste. La victime avait été retrouvée dans un bosquet recouvert de ronces.

Mardi matin, les policiers ont mené une perquisition au domicile de la mère du suspect où ce dernier réside, accompagnés de l'homme menotté, vêtu d'une veste kaki, le visage dissimulé. Ils y ont trouvé "pas mal d'objets (...) qui seraient en lien avec la scène de crime", a précisé le procureur, ajoutant que le suspect avait été "évasif" sur son emploi du temps au moment du meurtre. Sur place, une voisine ne voulait pas croire à l'implication du suspect dans ce meurtre, évoquant "quelqu'un de très gentil, un garçon très poli" qui avait l'habitude de promener son chien dans le quartier où résidait également la joggeuse. L'homme serait originaire de Chatham dans le comté du Kent (sud-est de la Grande-Bretagne), où il aurait vécu jusqu'à ces dernières années, a indiqué une source proche du dossier.

 

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